Âmes sauvages

Âmes sauvages

[vc_row][vc_column][vc_column_text]

Âmes sauvages

Âmes sauvages au Musée d’Orsay. 1 Rue de la Légion d’Honneur. 75007 PARIS. http://www.musee-orsay.fr/

Du 10 avril au 15 juillet 2018.

Découvrez la peinture symbolique des pays baltes au Musée d’Orsay.

Regardez attentivement cette eau-forte :

[/vc_column_text][vc_single_image image= »5419″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

Une jeune femme s’approche sur un chemin. Elle tient à la main une fleur à longue tige. Peut-être vient-elle de la tour en arrière-plan ? Est-elle une dame, une princesse, une héroïne ? Au milieu coule une rivière, traversée par un pont. Tout autour, tout n’est que plaine herbeuse. Dans le fond, il semble qu’il y ait des montagnes. Ou peut-être est-ce un nuage de brume coincé par le soleil. Sur le pont se tient un serpent couronné. Dans la rivière, trois immenses roseaux se penchent. Est-ce que l’aquafortiste a malencontreusement débordé ? Les roseaux sont-ils trois traits involontaires, transformés ensuite en branchages ? Que va-t-il se passer entre les deux personnages ? La rencontre va-t-elle être heureuse ou malheureuse ? Et surtout, dans quel univers sommes-nous ?

En quelques coups de crayon, la force du symbolisme est plantée. Venez à l’exposition Âmes sauvages pour la découvrir un peu plus.

Âmes sauvages est une exposition qui traite de la peinture symboliste des pays baltes.

Contexte:

Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, les territoires à l’est de la mer baltique sont compris dans le grand empire russe. La population est avant tout rurale. Au nord, le pouvoir est détenu par le gouvernement du Tsar et les anciennes élites germano-baltes des « provinces baltiques ». Au sud, rugit une intense russification afin de sortir les lituaniens de l’orbite polonaise. Pourtant, c’est à cette période qu’apparait un « éveil national ». Cette prise de conscience vient d’un travail minutieux: des fouilles, des regroupements d’objets et de sources écrites et orales, ou encore un enseignement de la langue. La conscience de ce patrimoine commun conduit à l’élaboration d’une identité culturelle.

[/vc_column_text][vc_single_image image= »5410″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

La création de cercles intellectuels intéressés par d’autres pays européens, attirent les artistes baltes. Ces derniers vont participer à leur manière à l’élaboration de consciences nationales. En principe, ils suivent un apprentissage à Saint-Pétersbourg et dans les milieux russes. Mais ils sont aussi inspirés par les arts germanique et scandinave. Paris reste d’une influence mineure, rassemblant les idées les plus innovantes de l’art occidental.

[/vc_column_text][vc_single_image image= »5414″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

Si le symbolisme se développe en Europe, de manière générale, des années 1890 jusqu’à l’aube de la Première Guerre Mondiale, son arrivée à l’est de la Baltique est plus tardive. Le fil conducteur ? Offrir la réalité intangible cachée par le monde sensible. Les artistes baltes s’inspirent de cette idée pour composer de nouvelles œuvres. Elles peuvent être : soit féériques et hors du temps irréelles et magiques, soit obscures et dérangeantes sombres et subversives dans l’esprit « fin de siècle », ou encore faisant l’éloge de la Nature. Par un « romantisme national », l’art balte exprime son caractère unique. C’est un véritable appel à la terre natale, au folklore et aux récits populaires. Les représentations des mythes, des paysages sous l’effet des saisons deviennent des symboles politiques.

[/vc_column_text][vc_single_image image= »5415″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

A la sortie de la Grande Guerre, le nationalisme aura gain de cause, en partie grâce au symbolisme balte. Trois pays deviennent indépendants : la Lettonie, l’Estonie et la Lituanie. Inconnu à cause d’une Histoire de l’art longtemps concentrée sur la France, condamné pendant le régime soviétique, réapproprié aujourd’hui, le symbolisme balte garde sa saveur originale.

[/vc_column_text][vc_single_image image= »5411″ img_size= »large » alignment= »center »][vc_column_text]

Remarques sur l’exposition:

  • Durée: une heure.
  • Ne pas oublier de prendre un audio-guide à l’entrée du Musée d’Orsay pour plus d’informations sur certains tableaux. Attention, celui-ci est payant!
  • Une scénographie sans prise de risque, qui reste un peu trop classique.
  • Il manque à l’exposition le contenu des légendes et des mythes illustrés par les tableaux.

Les +:

Aussi en anglais.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.