Bonjour Anais Aidoud, Comment te définis tu?
Anais Aidoud : « Je suis ni gai, ni triste. Mais je peux être tout l’un tout l’autre avec excès ». Ce n’est pas de moi, c’est de Jean Cocteau.
Je suis une sentimentale que l’écriture a sauvé et une maman. Oh oui ! Une maman passionnée par les images, les émotions et qui a encore des rêves à réaliser. On a qu’une vie, non ?
Quelle école as-tu faite ?
La première école où je me suis impliquée est celle de Philippe Peyran Lacroix, une école d’art dramatique que je recommande vivement !
Puis celle d’Hélène Zidi, le Laboratoire de l’acteur où j’ai rencontré des personnes très talentueuses.
Aujourd’hui je suis professeure de théâtre à Union School et à Paris School of Luxury. J’ai énormément de plaisir à rencontrer des étudiants, ils sont plein d’espérances et de créativité nous tissons des liens particuliers, c’est émouvant. Ils m’appellent tous « Madame », j’ai l’impression d’être devenue femme grâce à eux.
Voyages-tu à travers ton métier?
La semaine dernière j’étais à Bordeaux pour un tournage, une jeune scénariste et réalisatrice de talent Juliette Joy Anquetil m’a donné un joli rôle dans son prochain court-métrage.
Puis normalement en Janvier j’irai tourner aux États-Unis, je dis normalement parce que le réalisateur peut choisir quelqu’un d’autre à la dernière minute. Notre métier est incertain et douloureux.
Si j’y vais tant mieux !
J’étais à LA en mai dernier après le festival de Cannes. Mon métier me permet de faire des belles rencontres et de rêver, beaucoup.
Lorsque tu réalises un film comment t’inspires tu?
C’est l’inspiration qui me pousse à faire un film. Mon court-métrage « Le tournesol » parle de la rencontre, celle qui bouleverse.
Les rencontres ont rythmé ma vie, elles ont fait battre mon coeur et mon inspiration. Je voulais leur rendre hommage
Fais-tu des documentaires ou bien des films ?
Des films.
» Le biais de la fiction est en fin de compte plus personnel que la prétendue sincérité de l’aveu »
J’adore cette citation d’Alain Robbe Grillet. Non ? 🙂
Quelles sont tes sources d’inspirations?
Je laisse l’inspiration venir, d’ailleurs on devrait ça appeler l’expiration, ça sort de nous, c’est Cocteau qui disait ça.
Tiens parlons de lui… il m’a beaucoup inspiré.
Il m’a amené à écrire un seul en scène au théâtre tout en me disant que le cinéma pouvait m’ouvrir les bras aussi.
La musique est aussi une source d’inspiration remarquable
Mon dernier scénario je l’ai écrit en écoutant Mac Richter, sa version des quatre saisons de Vivaldi ! Une merveille.
Pourquoi avoir tu choisis de faire des courts métrages?
Parce que c’est le passage quasi obligatoire avant de faire du long-métrage.
Le court je l’ai vu comme un poème,
Oui , Mon Tournesol est un poème.
J’ai hâte de pouvoir m’exprimer sur un format long. C’est en cours, je me bats pour ça
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