Découvrez en exclusivité l’interview de Stan, l’artiste prometteur qui est passé par la Star Academy. Il vient de lancer son tout premier single intitulé « Qui Tu Es ». Il nous plonge dans son univers musical unique et nous parle de ses inspirations artistiques et de son parcours passionnant vers la scène.
Quelles sont tes inspirations ?
J’ai été élevé avec les années 80, depuis l’âge du collège. Je suis arrivé en 6e ma mère m’a donné sa chaîne hi-fi et j’écoutais que des 45 tours à l’époque où Colonel Reyel venait de sortir une chanson … Je n’étais pas du tout dans l’air de mon temps et en même temps je kiffais les rythmiques des années 80. J’écoutais Imagination, pas mal de chansons, Freddy Mercury, Elton John, Jamiroquai; et tout ça sur vinyle 45 tours. je trouvais ça tellement beau et tellement stylé, et pourtant ce n’était pas du tout l’époque, le mp3 venait de sortir. Je prenais beaucoup plus de plaisir à prendre un 45 tours et à le mettre sur le tourne disque plutôt que de prendre mon MP3. et donc du coup j’ai vraiment été inspiré par tout ça et je pense que ce qui fait l’adn de qui je suis aujourd’hui en termes d’artiste c’est ce côté rétro que j’ai toujours eu. Et qu’ avant, je pense quand tu es plus jeune, quand tu es au collège, tu te dis que tu es en décalage avec ton temps, et tu te dis que c’est bizarre mais après tu te dis que tu vas faire avec. Et j’ai accepté de faire avec, d’être un peu rétro et je l’assume totalement et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui je suis l’artiste que je suis.
Donc les inspirations c’est Elvis Presley, Jamiroquai, Elton John, Freddy Mercury, toutes ces grandes stars, Michael Jackson dans ses shows. Ce sont mes inspirations, faire un grand mix de tout ça pour faire un petit truc à la française.
Je prenais beaucoup plus de plaisir à prendre un 45 tours et à le mettre sur le tourne disque plutôt que de prendre mon MP3.
Funky Renaissance : Stan, le Musicien-danseur qui Ramène la Groove des Années 80
Je pense que ça rejoint la question d’avant. Dans les années 80, il y avait des rythmiques un petit peu plus poussées. Surtout moi j’ai commencé la danse à l’âge de 9 ans et au fil du temps je suis arrivé, de par mon parcours artistique, à faire une école qui s’appelle la Juste Debout qui est l’une des plus grandes écoles d’Europe de street dance où on apprend tous les styles musicaux, d’où vient la funk, qu’est ce que le groove, qu’est ce que groover et on l’apprend dans notre corps, on avait 50 heures de danse par semaine, et en fait dans ces cours de danse on a une danse qui s’appelle le locking qui est une danse très particulière des années 70 et qu’on danse sur de la Fame : Justin Brown, Aretha Franklin… On danse sur tous ces sons, et en fait ça me procurait tellement de plaisir de savoir danser et d’être limite en transe de danse tellement c’est joyeux que en fait je me suis dit mais en France pourquoi on a perdu ce côté un peu funky qu’on avait dans les années 80 avec Chagrin d’amour qui était très funky qui est une chanson qu’on connaît tous. Il y avait pas mal de groupes funky en France dans les années 80 et en fait je me suis dit qu’on est dans une ère musicale, je trouve pour ma part assez médiocre en terme de mélodie. Quand je dis médiocre c’est pas péjoratif, c’est juste que pour moi on fait des choses assez simples et efficaces alors que dans le milieu de la musique je pense qu’il y a énormément de compositeurs musicaux qui sont capables de faire de belles choses mais comme la population et la jeune génération aiment les choses simples et bah du coup on en perd la beauté de la musique qui est quand même la base des belles mélodies et donc je me suis dit bah en fait dans la funk on retrouve ce côté un peu poussé de mélodie, au niveau des mélodies, je me suis dit le but c’est lets’ go, on va faire revenir la funk. Je pense que tout est cyclique, on le voit à travers la mode, moi je suis très mode, j’aime beaucoup la mode, c’est cyclique, même dans les coupes des jeans etc, que ce soit pour les filles ou les garçons, on revient à des jeans évasés. Donc on se dit qu’il faut qu’il y en ait un qui se lance et qu’il ramène la Funk en France parce que c’est je pense que c’est une ère musicale qui peut revenir. Il y a Juliette Armanet et Clara Luciani qui le font assez bien en termes de disco, un peu disco pop, mais de la funk un peu plus poussée personne ne le fait, donc je me suis dit allez let’s go ! on va revenir avec un truc qui va frapper fort !
On va revenir avec un truc qui va frapper fort ! On va faire revenir la funk.
Étoiles et Émotions : Une inspiration venue de ses grands-parents
Ce qui m’a donné envie d’être artiste, je dirai que c’est ma grand-mère. Elle a toujours eu cette fibre artistique puisqu’elle n’a jamais travaillé dans sa vie. C’est mon grand-père qui l’entretenait et elle a toujours été très douée de ses mains donc elle faisait de la danse classique, du piano, de la peinture elle a toujours peint dans sa vie. Elle nous a élevé à des films d’antan, je devais avoir à peine 9 ans et je regardais Chantons sous la pluie, avec Gene Kelly et du coup en fait un jour je l’ai vu et j’ai dit ma grand-mère : “mais il est incroyable ce monsieur” et j’étais tout petit, parce que il faisait des claquettes, j’aimais trop ça. Du coup j’ai appris en autodidacte chez moi. Et je me suis dit “il chante, il danse, il joue la comédie, il est beau, il chante bien enfin c’est incroyable”. Et je m’amusais à l’imiter au début et puis après je me suis dit bah j’ai fait pas mal de sport différents quand j’étais plus jeune et puis je me suis mis à la danse et là j’ai découvert une réelle passion pour la danse c’est-à-dire que j’avais 9 ans et en fait j’adorais reproduire. Ca arrivait hyper vite dans mon cerveau parce que la musique me donnait une petite flamme à l’intérieur de moi qui me faisait bouger et quand je devais avoir 10-11 ans mon prof m’a mis dans le groupe des 16 ans et plus parce que justement en fait je m’ennuyais dans mes cours à moi et donc du coup j’étais avec les grands. J’étais un peu la mascotte du groupe parce que j’étais le plus petit mais en terme d’apprentissage, j’étais au max du max et après ça m’a donné envie de devenir chorégraphe et puis en fait au final, au fur et à mesure du temps, après mon bac général que j’ai passé, un bac économique et social, je suis toujours resté dans un truc un peu artistique donc j’avais la danse toujours qui m’animait. Et j’ai écouté ma mère qui m’a dit de faire un bac quand même avant de partir à Paris, et elle avait raison et donc du coup ça m’a permis pendant ces années lycées d’apprendre le cirque puisque c’était une option avec mon lycée donc j’ai fait du cirque aussi pendant 3 ans, et après j’ai passé un casting qui m’a amené à Paris et je suis arrivé en école de comédie musicale où j’ai obtenu une bourse qui m’a permis du coup de faire cette école gratuitement pendant 3 ans. Et je suis sorti triple diplômé, et c’est comme ça que je suis arrivé dans le milieu artistique,à chanter, à danser, à faire des comédies musicales, à prendre des cours de théâtre, à faire des court-métrages puisque je suis aussi acteur, à faire des stages de cascades puisque j’aime le cinéma.
Ce qui m’a donné envie d’être artiste, je dirai que c’est ma grand-mère.
La richesse d’une rencontre artistique
Chaque rencontre pour moi est assez unique que ce soit avec un artiste connu ou pas connu. Je trouve que c’est ça aussi qui est très merveilleux dans ce milieu, c’est éphémère, ça peut être le temps d’un projet, ça peut être court comme long si le projet est court ou long. Mais tu fais toujours des rencontres assez incroyables. Je vais revenir un peu sur les rencontres que j’ai fait à la Star Academy qui ont été très marquantes que ce soit les Master Classes qu’on a eu avec pour moi Matt Pokora qui m’a beaucoup aidé sur ce que je voulais faire puisque en fait avant d’arriver à la Star Academy tout simplement je savais que je voulais faire revenir un style musical mais tu sais c’est toujours un peu flou et je pense que cette émission ça m’a aussi aidé à quadriller, à dire ok c’est ça que je veux ! Donc en terme de rencontres artistiques je pense que les plus belles je dirais déjà celles avec tous les grands artistes que j’ai rencontré. Et ça continue au fur et à mesure du temps puisque là récemment j’ai chanté avec Julien dans le centre de la France et j’ai croisé Billy Crawford qui est incroyable et du coup, tu te dis que ce milieu est rempli de surprises et tu cesseras jamais de rencontrer des gens qui sont uniques, qui t’apporteront quelque chose ou pas mais ne serait-ce que Benny B, un ancien rappeur des années 80. On chante on fait nos presta avec des anciens, nous petits jeunes on était avec Larusso aussi et en fait c’est ça tu dis c’est merveilleux parce que eux ils te donnent des tips, eux ils ont l’habitude et ils sont là ils voient nos petits stress, parce que nous c’est nos premières scènes, eux ils en ont fait des milliers, ils ont vécu tellement de choses. Et je pense que ce milieu est aussi beau pour ça. Donc pour moi c’est impossible de dire une rencontre en particulier parce que chaque rencontre est très particulière et elle t’apporte quelque chose.
La Star Academy : Une Aventure Puissante et Transformatrice
La star academy c’est arrivé au compte goutte, c’est à dire qu’à ce moment précis même où les castings arrivent, je suis pris pour faire une saison dans le sud, du côté de Biscarosse en tant que animateur pour ados, animateur sportif, animateur artistique et donc je suis dans une optique où je prends un cours de chant avec mon prof et il me dit “Tiens la starca ça revient, tu devrais envoyer ta candidature” et je pense qu’il m’a envoyé de bonnes énergies puisqu’à ce moment-là la prod m’envoie un message sur Insta en me disant “Ecoute, ton profil on l’aime bien et si ça te dit ben let’s go”. Donc j’ai commencé à envoyer les vidéos de chant qu’ils me demandaient, mais j’étais pas trop dans le mood. J’étais plus en train de me dire que c’était cool car cette émission je l’aime bien car je suis un artiste 360, et ça reprend toutes les conditions que moi j’aime, c’est à dire chant, danse, théâtre.
Donc je me dis “ok let’s go au moins pour tenter de faire le casting” et puis après j’étais plus dans une optique d’être en saison comme j’allais partir en saison donc du coup mon mindset était complètement différent. J’étais en mode “écoute si ça le fait tant mieux, fais ce qu’il te demandent, fais-le tranquille sans te mettre de pression et si ça le fait pas tant pis”. Et donc du coup c’est ce qui s’est passé je suis parti en saison et j’ai envoyé toutes mes vidéos avant et par la suite ils m’ont reconvoqué à Paris , 15 jours après ils m’ont dit “bah écoute tu as été pris !” et là j’étais en mode “c’est fou ce qu’il va se passer. J’étais au Starbucks dans le 9eme tranquille et ils me disent en me faisant un peu attendre “écoute voilà on te prend dans l’aventure avec nous ! “
« Qu’est ce que ça va être ? C’est fou ! » 15 ans après, une émission comme celle-ci, qui a été regardée par tellement de monde, c’est assez incroyable. Tu te dis que c’est ta chance et en meme temps tu réalises pas. Moi, j’ai pas réalisé jusqu’au moment où j’étais devant le château.
Tu es sur un prime télé, ok le premier prime, c’est assez fou, tu as beaucoup de pression, tu as des gens qui sont là pour toi, tu te dis que c’est TON moment, et en plus il nous passe des portraits qu’on avait tourné un peu avant et puis tu t’entends parler et tu vois les moment émotifs, tu te dis que tu dois aller chanter et moi j’étais en pleurs juste avant d’y aller tellement ça m’a bouleversé, donc tu crie un bon coup et ensuite tu es parti. Et je pense que tu réalises réellement, j’ai réellement réalisé, quand j’ai ouvert la porte parce que c’est moi qui ai ouvert la porte pour la première fois et là tu dis ok ça y est on y est !
« Qu’est ce que ça va être ? C’est fou ! » 15 ans après, une émission comme celle-ci, qui a été regardée par tellement de monde, c’est assez incroyable.
Alors là j’ai revu Amisse, hier j’ai revu Chris et Anisha à l’avant première de Mission Impossible. Carla de temps en temps. On essaie tous de se croiser, de se voir, c’est vrai que chacun est dans ses projets. Par exemple on n’a pas pu être à l’anniversaire de Carla avec Julien parce qu’on s’est revu et qu’on a été chanter dans le centre de la France ensemble donc tu vois c’est en fonction des emplois du temps de chacun etc donc on essaie vraiment tous de se voir et de boire des cafés, de faire des choses mais c’est vrai qu’en fonction des emplois du temps de chacun c’est assez complexe quand même, mais on fait au mieux et pour le coup travailler, je pense que chacun essaie de travailler en indépendant. C’est à dire à devenir l’artiste qu’il doit être en solo pour qu’on puisse avancer chacun. mais moi voilà, je suis à fond avec tout le monde, je les soutiens à fond, on s’écrit de temps en temps, mais c’est vrai qu’avec les emplois du temps c’est assez complexe quand même et comme par exemple moi je suis en Inde et donc du coup c’est beaucoup de travail et je pense encore plus de travail quand tu es en maison de disque et donc tu es souvent sous l’eau et donc du coup je ne vois pas énormément de gens, mais dès que j’ai du temps j’essaye de les voir.
Raconte nous ton expérience du voyage
J’adore voyager même si je n’ai pas encore eu trop l’occasion. Maintenant un peu plus grâce à cette sortie d’émission. J’ai eu la chance de partir à Marrackech pour le 4L trophy avec Chris il n’y a pas si longtemps. Donc ça c’était assez une expérience assez incroyable, en plus pour une association pour des enfants, donc dès que je peux mettre ma pseudo « notoriété” en avant pour des associations, pour aider des gens, moi je suis toujours partant. Et moi je vis à Paris maintenant je vis à Paris depuis 7 ans et donc j’écris en fait je suis assez nocturne c’est à dire que mon esprit créatif commence à réagir et à s’ouvrir souvent vers minuit 1h du matin jusqu’à des 3h30-4h.
Parfois je fais des petites prod tout seul, parfois je mets de la musique en boucle et j’écris ce qu’il me vient.
Et c’est vrai que là depuis quelques temps, depuis je pense même pas 3-4 semaines je me force à redescendre en Bretagne puisque la Bretagne c’est tout pour moi.
La mer j’aime trop, j’ai tous mes amis là bas et donc du coup je me force à redescendre un peu plus pour profiter des moments et pouvoir écrire.
Là je vais partir en tant que parrain pour un concours à Los Angeles fin juillet, ça aussi c’est assez incroyable puisque du coup je vais pouvoir chanter ma chanson sur le rooftop de l’hôtel Mama Shelter avec Hollywood derrière !
Donc depuis la sortie de l’émission je peux voyager un peu plus et je découvre des choses qui pour moi avant n’auraient jamais été possibles. Au mois d’août je vais faire un gros break qui va me permettre de voyager un peu plus aussi de retourner à mes racines.
L’inspiration, pour moi, il faut vivre des choses pour ensuite pouvoir les raconter et je pense que c’est la meilleure des sensations. Vivre, s’arrêter un peu pour ensuite pouvoir écrire des choses sur le moment présent, sur ce qu’il se passe, ce qui va se passer tout ce qui se passera et laisser son imagination. Je peux écrire autant dans le métro que sur la plage et je pense que c’est ça aussi d’être artiste. C’est que ça ne me lâche jamais et voilà et après c’est une rigueur aussi à avoir c’est à dire comme je danse, il faut que je prenne des cours de danse, je vais à la salle tous les jours, pour entretenir, pour le physique, c’’est important c’est l’Image.
Il faut vivre des choses pour ensuite pouvoir les raconter et je pense que c’est la meilleure des sensations.
Comment gères-tu la pression des concerts ?
La pression des concerts en vrai je pense que une tout artiste que ce soit, de la plus grande star au monde au plus petit artiste, on a tous le même trac qui nous unit.
Tu peux être Michael Jackson ou Beyoncé, je pense que quand elle est sur scène, elle a quand même un peu le trac.
Et je pense que c’est aussi ce qui fait que tu es un artiste parce que je pense que si tu as pas le trac à un moment donné il faut se poser des questions parce que quand même tu te livres. Comment moi je gère la pression ? Je suis assez concentré je m’imagine, je me mets dans la peau d’un personnage, un peu comme faisait David Bowie, il était très théâtral et il se mettait dans la peau d’un personnage. J’ai mes costumes de scène, j’ai un look avec la mèche qui tombe devant, les cheveux un peu plus en l’air. Je pense que ça m’aide aussi à rentrer dans un autre personnage, c’est toujours Stan mais on va dire le Stan vraiment rétro d’antan qui pourrait y avoir sur scène. Et après je me dis écoute tu es capable de chanter dans ta cuisine, tu es capable de sortir ce son, maintenant fais profiter aux gens qu’ils aiment ou qu’ils n’aiment pas, partage et sois toi-même. Je profite surtout sur scène, je me dis surtout profite toi pleinement et je pense que ça fera plaisir aux autres donc c’est la meilleure des choses. Si toi tu prends plaisir, les autres prendront plaisir à te voir prendre plaisir.
Je suis assez concentré je m’imagine, je me mets dans la peau d’un personnage, un peu comme faisait David Bowie, il était très théâtral et il se mettait dans la peau d’un personnage.
Parle-nous de ton single
Je suis un amoureux de l’amour et je ne m’en cache pas. C’est vrai qu’on est dans une ère où on aime bien les bad boys; moi je suis un grand romantique amoureux de l’amour tout le temps.
Je voulais vraiment parler de cette sensation amoureuse, enfin c’est plus qu’une sensation amoureuse, c’est cette connexion que tu peux avoir avec une personne dans ta vie que tu sois en couple, pas en couple, que tu sois marié, pas marié, que tu aies envie d’être en couple ou que tu n’aies pas envie d’être en couple, par moment ça tombe sur la tête . Cela peut être quand tu marches dans la rue, ça peut être à une soirée, tu rencontres quelqu’un, tu sens qu’il y a un truc qui se passe, tu sens que ça te bouleverse, tu te dis je sais pas si il va se passer quelque chose avec cette personne, je sais pas si je ferai ma vie avec, mais elle arrive au moment où tu t’y attends pas et c’est un peu ça “d’où viens-tu, qui tu es” c’est vraiment pour cette sensation, cette connexion où tu te dis bah tiens, je vais passer une heure ou 3h avec elle, peut être que je la reverrai, peut être que je ne la reverrai plus, peut-etre que je passerai un mois à flirter avec elle. Tu sens une connexion tellement forte que tu te dis que même si tu es en coule, tu as envie de tout plaquer et que en même temps tu ne peux pas parce que tu construis des choses avec une autre personne et tu te dis que tu as envie de tout plaquer pour cette personne tellement la connexion est forte.
Je suis un amoureux de l’amour et je ne m’en cache pas.
Est-ce autobiographique ?
Autre question… Non je rigole. Autobiographique oui, comme je t’ai dis je suis un amoureux de l’amour donc parfois je peux avoir des connexions. On est dans un milieu, le milieu artistique, où les gens sont très ouverts, pas vraiment du showbiz, mais ces milieux où on a besoin d’avoir des esprits très ouverts et donc du coup tu fais des rencontres parfois, même une simple connexion avec un regard. Et oui ça m’est déjà arrivé d’être en couple et d’avoir une connexion avec un regard. Et tu te dis que c’est fou ce qu’il se passe. Mais après voilà, sans être infidèle bien sur car je ne suis pas infidèle. J’aime romancer ce qu’il peut se passer. Ça peut arriver à tout le monde. Et après tu reviens à ta vie normale. Et c’était parler de ce truc, qu’est ce qu’il se passerait si ça arrivait.
Un album en préparation ?
Là pour l’instant j’essaye de faire vivre ce single au mieux que je peux. J’essaye moi aussi de décompresser au niveau de l’esprit. Parfois tu veux trop mettre d’attente dans ton projet, je ne suis pas allée voir le nombre de streams qu’il a fait, puisque je me dis qu’on attend tellement, sachant que ça vient de nous tu as envie que ça explose mais on est dans une ère où il faut que ça prenne le temps. Moi je suis assez impatient, donc ma manière de gérer cette impatience est de ne pas aller voir, de laisser faire le truc. Je verrai à la rentrée.
Mais c’est vrai qu’à la rentrée, là je vais prendre le temps de me reposer, mais à la rentrée il y a sûrement un EP qui va se préparer, peut être un album, on verra comment on avance avec mon équipe et peut-être un nouveau label qui va se monter.
Il y a pas mal de choses, avec mon équipe on est en train de réfléchir mais donc du coup on va faire les choses bien à la rentrée. On se laisse le temps et le temps au single de vivre. C’est important et de faire de la promo. Et on espère un EP.
On se laisse le temps et le temps au single de vivre.
Des Duos Audacieux entre Légendes des Années 80 et Jeunes Talents
Je suis actuellement en train de faire un concert avec un producteur qui s’appelle Olivier Kaefer qui est le producteur de Star 80.
Moi là c’est vrai que pour la suite j’aimerais bien continuer à aller dans l’ADN de ce que je suis et je pense que ça pourrait être très drôle de faire remonter des stars qu’on a connu, Imagination, Illusion, et de faire des gros crossover avec un petit français et un américain qui a cartonné dans les années 80. J’ai réfléchi, j’ai eu la chance de pouvoir échanger avec Gloria Gaynor sur Instagram, c’est assez incroyable et je pense que je kifferai faire un duo avec elle. Après pour les duos, il y a plein de jeunes artistes en vogue que j’aime beaucoup. Si je pouvais faire un duo avec Arthur de feu chatterton, ce serait fou ! J’aime bien les mixes où on s’y attend pas en termes de consonance musicale, où on se dit “qu’est-ce que ça peut donner ?” Je pense que ça peut être cool. Il y a pas mal d’artistes avec qui j’aimerais bien faire des feats, comme Clara Luciani c’est des chanteuses que j’aime beaucoup et qui pourraient correspondre à l’ADN de qui je suis.
Si je pouvais faire un duo avec Arthur de feu chatterton, ce serait fou !
Et le cinema ?
Je pense que je vais reprendre quelques cours de théâtre, ça fait jamais de mal. Je suis dans une agence qui s’appelle les agents associés donc du coup il faut passer pas mal de casting et puis après bah ça c’est les jeux des casting je le connais depuis que je suis dans le milieu artistique, que ce soit dans le milieu musical ou autre, tu passes des castings, tu prends des portes, tu prends des portes, et tu sais pas pourquoi parce qu’en vrai tu passes un bon casting, tu fais ce qu’ils te demandent. Ça peut être le physique, ça peut être tellement de choses. Il ne faut juste pas lâcher, il faut juste continuer à faire des castings, à passer des castings. Et là c’est ce que je fais, que ce soit pour des séries, des longs métrages. On m’appelle un peu au compte-goutte en me disant la veille pour le lendemain “Tiens tu as un casting, tu dois nous faire cette vidéo, tu dois aller là-bas”, et tu apprends le texte dans la nuit, dans la soirée et puis le lendemain tu es là-bas. Il y a des castings des fois qui se passent mieux que d’autres mais c’est la vie d’artistes jusqu’au jour où je pense que ce soit la musique ou le cinéma, ça va se lier et si c’est d’abord la musique peut-être que ça m’amènera vers cinéma mais je pense que si tout arrive quand ça doit arriver. Et je me fis à la bonne étoile donc si c’est pas pour l’instant et ben écoute ça veut dire qu’il faut que je continue à passer des castings quand ça va tomber ça va en tout cas.
Ton conseil pour ceux qui veulent se lancer
Ce que je peux conseiller aux gens qui veulent devenir chanteur, danseur ou autre, c’est que par moments on fait des choses dans notre vie qui sont à l’encontre, qui ne vont pas dans le sens où on aimerait que ça aille on va faire des petits jobs, on se dit ” tiens mais j’ai pas envie de faire ça” et en fait je pense qu’il faut un jour oser, se dire “ je me lance pleinement dans ce que je veux faire” et c’est ça qui fait peur mais si tu oses pas tu ne seras jamais ce qui se passe et ça ça vaut pour tous les métiers je pense que moi je connais des businessmen c’est la même chose, ils ont un jour osé créer leur entreprise pour ensuite en avoir 15 et être millionnaires. Mais il faut aussi oser et ne pas avoir peur de tomber parce que l’échec ça fait juste grandir et un échec c’est rien. C’est important de retenir ça parce que dans l’univers artistique on vit énormément d’échecs que ce soit pour les castings etc mais il faut jamais lâcher et si tu veux faire un truc il faut y croire jusqu’au bout ! Il faut se donner les moyens, il faut travailler et un jour, ça tombera.
Mais il faut aussi oser et ne pas avoir peur de tomber
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