Pop Art, Icons that matter au Musée Maillol

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Exposition Pop Art, Icons that matter – Collection du Whitney Museum of American Art

Du 22 septembre 2017 au 21 janvier 2018

Musée Maillol – 59-61 rue de Grenelle – 75007 Paris

 

Une découverte inattendue

 

L’affiche et le nom de l’exposition ainsi que mes connaissances sur le mouvement Pop Art, né aux Etats-Unis dans les années 1960, me laissaient à penser que l’exposition présenterait principalement des œuvres de Roy Lichtenstein et Andy Warhol. Quelle erreur ! Les deux artistes ne sont pas les seuls à incarner ce mouvement, et j’ai été très surprise de découvrir de nombreux autres artistes représentant le Pop Art. Icones aux Etats-Unis, la plupart des œuvres m’étaient parfaitement inconnues.

L’exposition débute dans la première partie consacrée à l’américanisme par une présentation d’œuvres de Roy Lichtenstein, dont la très célèbre Girl in Window (Study for World’s Fair Mural), réalisée en 1963. L’œuvre, datant pourtant d’il y a plus de 50 ans, est d’une grande modernité. Il s’agit d’une esquisse d’un panneau mural de taille monumentale qui avait été commandé à l’artiste pour le pavillon de l’Etat de New York pour l’Exposition universelle de New York en 1964.

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La suite de l’exposition – Pop Art, Icons that matter – est consacrée à d’autres artistes dont Robert Rauschenberg, qui m’a particulièrement intéressée. Son œuvre Landmark (1968) est une lithographie mêlant des photographies et des coupures de presse. Dans un contexte de développement des médias de masse, l’artiste a souhaité comme il le précise « incorporer tous ces éléments qui constituaient la réalité ».

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La deuxième partie regroupe des artistes ayant choisi de déshumaniser les personnages, de gommer leurs traits et signes particuliers. J’ai ainsi pu admirer le travail de Allan d’Arcangelo ou encore de Jim Dine. Madonna and Child d’Allan d’Arcangelo met en scène Jackie Kennedy et son jeune enfant, reprenant un thème récurrent dans l’art occidental entre le Ve et XVIIe siècle. D’autres découvertes s’ensuivent, l’exposition proposant par exemple des œuvres de John Wesley, s’inspirant du graphisme de Winnie l’Ourson pour réaliser Pooh en 1965.

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Dans la troisième partie, dédiée à l’émancipation et à l’utilisation du corps dans la société de consommation qui se développe à grande vitesse aux Etats-Unis, j’ai été particulièrement séduite par le travail de Mel Ramos, dont le motif central est celui de la pin-up. Ce qui est ici intéressant de comprendre est que malgré le caractère en apparence misogyne de ses œuvres, il cherche à mettre en avant de manière ironique l’utilisation du corps féminin dans la publicité. L’œuvre Tobacco Rhoda de 1965 est sans aucun doute l’œuvre qui m’a le plus plu lors de cette visite. Il s’agit d’une représentation d’une femme nue, assise sur un banc – un paquet de cigarettes Philip Morris – et s’accoudant sur un bar – un paquet de cigarettes identique. Les couleurs vives donnent un dynamisme certain à l’œuvre, le jaune dominant largement. Le corps aux proportions parfaites de la femme et ses traits m’ont même fait penser à Marylin Monroe, parfaite incarnation de la pin-up. J’ai également beaucoup aimé une série d’œuvres mettant en scène la femme de l’artiste Leta, aux côtés oiseaux rares. Dans ce portfolio, il fait brillamment référence au mythe grec de Léda et du cygne, selon lequel Zeus parvient à séduire Léda en prenant l’apparence d’un cygne. Des œuvres de Tom Wesselmann, Allen Jones et Roy Schackenberg sont ensuite présentées dans cette partie.

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La dernière partie est intitulée « Rêve américain (l’envers du décor) ». Les artistes de cette section s’attachent à présenter « le rêve américain, optimiste, généreux, naïf… » comme l’explique l’artiste Robert Indiana. Les œuvres sont de grand format, aux couleurs vives et criardes, presque artificielles. Impossible de ne pas remarquer les gigantesques sculptures de Claes Oldenburg, dont French Fries and Ketchup (1963), réalisée avec du vinyl et du kapok sur une base de bois. Il met en scène une assiette de frites au ketchup, objet banal du quotidien, en exagérant les dimensions.

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C’est dans la dernière salle que l’on trouve (enfin !) quelques œuvres d’Andy Warhol, comme Nine Jackies (1964), dans laquelle il utilise trois photographies différentes de Jackie Kennedy : l’une a été prise avant l’assassinat de son mari, une autre pendant les funérailles, et la dernière durant la cérémonie d’investiture du Président Johnson. Par cette œuvre, Warhol concentre trois moments historiques ayant eu une importance primordiale dans les médias.

[/vc_column_text][vc_single_image image= »1710″ img_size= »medium » add_caption= »yes » alignment= »center »][vc_column_text]Les + :

Billet coupe file réservable en ligne sans frais supplémentaire

Si comme moi vos connaissances en Pop Art sont assez limitées, vous allez découvrir de nombreux artistes

Un dépliant très détaillé vous permettant de suivre l’exposition au fur et à mesure  

Merci Pauline pour cet article[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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A propos clemence borst 233 Articles
Rêveuse et entrepreneuse, Directrice de Parisienneries

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