Le festival de photographie Planches-Contact à Deauville

Du 22 octobre 2022 au 3 janvier 2023, la ville de Deauville accueille le festival de photographie Planches-Contact. Des installations sont exposées dans les rues de la ville, ainsi qu’aux espaces d’exposition Le Point de Vue et aux Franciscaines.

De nouveaux regards sur Deauville

© Ciro Battiloro. Le Petit Souffle.

Dans son histoire, la ville de Deauville a accueilli de nombreux photographes tels que Roger Schall ou Robert Capa par exemple. Le festival Planches-Contact perpétue cette tradition en invitant de nouveaux artistes en résidence où chacun est incité à s’approprier la ville. Chaque photographe propose donc au travers de son travail un regard personnel et original. Si Deauville est en grande partie connue pour être une ville balnéaire cossue, Ciro Battiloro cherche au contraire à mettre en lumière les habitants les plus précaires du Deauville et de ses alentours. Pour sa série “Le petit souffle”, le photographe a vécu quelques jours avec des pêcheurs de Honfleur et Trouville en mer pour mettre en images leur quotidien.

Aussi, Planches-Contact contribue à renouveler le regard sur Deauville en promouvant de jeunes photographes. Chaque année, le jury du festival sélectionne six photographes invités en résidence en Normandie ; chacun bénéficie d’une bourse de création. Cinq autres photographes sont sélectionnés par un jury composé du comité d’orientation de la fondation photo4food et de Laura Serani, directrice artistique du festival.

Une redécouverte de la ville

  Grâce à la pluralité des regards proposée par le festival, les spectateurs sont ainsi incités à porter un autre regard sur la ville de Deauville, mais aussi grâce aux installations disposées dans toute la ville. Les installations permettent de valoriser, auprès du public, les lieux dans lesquels elles sont présentées. L’architecture et les décors de mosaïque Art Déco du panorama de Omar Victor Diop exposé dans Le Petit Bain complètent, et font écho au style épuré et néo-classique de l’emplacement.

Une redécouverte du médium photographique

© The Anonymous Project. Outside-In.

La présentation des photographies au travers d’installations est aussi l’occasion pour le spectateur de les appréhender différemment. Le réaménagement de la maison de La Chatonnière avec les photographies de la collection The Anonymous Project a permis de reconstituer un intérieur des années 1950. Elle joue ainsi sur les pulsions voyeuristes du regardeur qui est invité à observer l’intérieur de la maison de la fenêtre extérieure.

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