Du 23 février au 20 mai
A la maison rouge.
Même les parisiens ne connaissent pas vraiment Paris !
Nombreux sont les musées ignorés qui méritent d’être connus.
La semaine dernière grâce à ma stagiaire Stéphanie, j’ai découvert la Maison rouge à Bastille.
L’endroit est très design et vous pouvez y déjeuner.
2 expositions s’y tiennent jusqu’au 20 Mai 2018, toutes les 2 très engagées. D’abord Black Dolls, présente la collection de poupées noires de Deborah Neff et toute leur symbolique. Lisez l’article de Stéphanie pour en savoir plus.
La deuxième exposition, Ceija Stojka à la Maison rouge, est consacrée aux oeuvres de Ceija Stojka, première femme rom, rescapée des camps de concentration à témoigner de son expérience.
A l’âge de 10 ans, elle fut envoyée, avec toute sa famille, dans les camps de concentration. Elle survit à 3 camps !
A 55 ans, elle décide de s’exprimer à travers de magnifiques peintures.
Le parcours de l’exposition suit les étapes de la vie de Ceija Stojka peintures.
Dans la première pièce, les peintures sont pleines de couleur, vives. L’artiste retrace son enfance de nomade, libres et heureuse.
Mais en 1943, les nazis sont venus les chercher
« La traque »
J’aime particulièrement cette oeuvre car le visiteur ne voit pas tout de suite qu’une personne se cache sur cette peinture. L’artiste a réussit à cacher les personnages comme elle se cachait pour ne pas que les nazis la trouve.
Dans les salles suivantes : « Auschwitz », « Ravensbrück », « Bergen », ce qui nous frappe est le contraste entre les couleurs vives, joyeuses qui représente les prisonniers, et le noir et couleurs sombres des nazis.
En ce qui concerne les textes : Certaines peintures sont illustrées par des textes écrits par l’artiste et décrivant ses sentiments. A travers le texte, le visiteur arrive à se projeter dans la vie et à l’époque de Ceija Stojka.
A travers ces oeuvres, nous voyons la force d’une femme, la mère de Ceija Stojka, qui n’a jamais laissé tomber, elle avait même appris à ses 6 enfants à ne pas avoir peur de la mort, car disait elle, ce sera l’endroit où ils retrouveront leur père et leurs grands-mères disparus.
« La libération »
Enfin, la dernière salle intitulée « Le retour à la vie » retrouve ses couleurs.
L’exposition se termine par une vidéo de Ceija Stojka. Documentaire poignant.
Les + :
Témoignage bouleversant et magnifique
Casiers à clés gratuits pour déposer vos affaires
Rose Bakery pour savourer des quiches, des cakes et des boissons chaudes.
TRÈS BELLES TOILES HABITÉES PAR LA DOULEUR DE LA CONDITION HUMAINE,QUI PEUT COTOYER L’HORREUR ET MALGRÉ TOUT RÉUSSIR LE TOUR DE FORCE D’AVOIR LA RAGE DE VIVRE ET POUVOIR NOUS TÉMOIGNER ,PAR SA PEINTURE DE CE QU’ ONT SUBIT LES TSIGANES..UNE GRANDE ARTISTE QUE MADAME CEIJA STOJKA. JE L’EN REMERCIE DE NOUS AVOIR LAISSÉ VOIR VOTRE HISTOIRE,POUR NE PAS OUBLIER.
Merci pour votre commentaire.
Oui c’est un très beau et très poignant témoignage que l’artiste nous livre.