Nous les arbres à La Fondation Cartier

Affiche de l'exposition
Oeuvre de Cassio Vasconcellos. A picturesque voyage through Brazil, 2015

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Du 12 Juillet au 10 Novembre 2019 la Fondation Cartier se met au vert

L’exposition  Nous les arbres à La Fondation Cartier qui se déroule en ce moment même , boulevard Raspail a pour sujet les arbres. Un choix audacieux mais qui résonne tout à fait avec l’actualité. 

 

Côté jardin


La fondation a été dessinée par l’architecte Jean Nouvel, dans une volonté d’ouverture sur la nature. En ce mois de septembre encore chaud et ensoleillé, les baies vitrées du bâtiment, recouvertes d’un fin dessin de feuillage se marient parfaitement avec le thème de l’exposition. Le soleil entre et chatouille les œuvres. Le tout est parfaitement harmonieux et paisible, un régal pour le visiteur ! Mais le spectacle n’est pas qu’à l’intérieur puisque des œuvres ont aussi été déposées à l’extérieur, dans le petit jardin. Un mini parcours artistique nous permet de ne pas simplement philosopher les arbres, mais aussi de les voir et de les ressentir. Ne manquez pas les QR code qui se cachent parmi les végétaux, ils vous permettront d’en apprendre d’avantage sur les espèces présentes ( les enfants adoreront ! ).

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« Symbiosia », de Thijs Biersteker

La star du jardin, c’est  « Symbiosia », l’oeuvre de Thijs Biersteker en collaboration avec Stefano Mancuso. L’installation consiste à reproduire en temps réel des cernes de deux des arbres de la fondation. Si une cerne naturelle met un an à se former dans le tronc d’un arbre, ici, il ne faudra qu’une seconde pour la voir apparaître. La cerne peut varier de forme selon plusieurs critères. Cette oeuvre ludique et intrigante à première vue a surtout vocation  d’instruire le visiteur sur l’impact directe qu’a la pollution sur la nature (même si d’autres facteurs sont pris en compte) . Une vidéo, disponible sur YouTube ou sur le site de la fondation permet de mieux comprendre le but et le fonctionnement de l’œuvre. D’autres vidéos sur l’exposition sont d’ailleurs disponibles.

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Je vous recommande d’y aller un jour où il fait beau, les jeux de lumières dans les arbres et les tâches de soleil sur les œuvres sont magnifiques.

Un thème brûlant 

Les arbres, et plus largement la végétation, sont la part majeure de la biomasse de la terre. L’écriteau à l’entrée nous explique par exemple que le monde végétal constitue 82,5 % de la biomasse terrestre tandis que l’Homme ne représente que 0,01% de cette masse organique. Je ne vais pas faire l’étalage ici des capacités extraordinaires des arbres, mais l’exposition et son guide révèlent plusieurs faits extraordinaires. Faire une exposition sur ce thème, c’est s’assurer une compréhension universelle ; peu importe où nous sommes nés, ils font partis de notre environnement depuis toujours. Nous en avons tous dessiné enfant, nous les avons grimpé, nous les avons parfois gravé pour témoigner de notre présence. Nous avons tous un lien – même minime pour les citadins- avec eux. C’est là pour moi le point fort de l’expo, qui a su représenter la pluralité du thème en présentant des sources tantôt scientifiques et botaniques, tantôt artistiques, mais qui n’oublie jamais le lien, la tendresse que nous avons envers eux (avec notamment un court métrage de Raymond Depardon et Claudine Nougaret). 

 

Un thème très actuel

Et puis bien sûr, il y a l’aspect écologique. Cet aspect qui ne pouvait manquer et qui rappelle l’actualité la plus brûlante. C’est au sous sol que vous verrez l’impact désastreux de l’humain sur la planète. Un extrait du court-métrage  “Exit”, de Diller Scodifio et Renfro, tourne en boucle et permet d’imager les grands incendies des dernières années de façon graphique – liste non exhaustive. Une belle façon de réfléchir à l’impact de notre présence sur cette terre. 

Au sous sol, ne manquez pas les photos de George Leary Love, un artiste brésilien qui traite jusqu’à l’extrême ses photos de  forêt et qui réussit très bien à nous emmener dans son univers en quelques clichés. Dans un autre style, Sebastian Méjia lui aussi photographe, propose une série de photos de la nature citadine tout à fait intéressante.

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De nouveaux horizons 

Des artistes d’Amérique du Sud, voire même des “habitants de la forêt” nous montrent leurs dessins, ainsi que leurs réflexions sur la nature. C’est particulièrement intéressant de voir leurs visions et leur rapport à la nature, d’autant plus que leurs voix n’est que très peu représentée, surtout en France. Prenez le temps d’observer les dessins du rez-de-chaussé de trois artistes Yanomami (un peuple de l’Amazonie brésilienne), vous serez surpris. C’est aussi  l’occasion de se donner un avant-goût de la prochaine exposition de la fondation, “Claudia Andujar ; la lutte Yanomami” qui débutera en décembre.  
Déjà avec leurs expositions précédentes,  un vrai engagement éthique était pris, en donnant de la visibilité à des artistes de régions que l’on ignore trop souvent. On sent que la fondation va de plus en plus dans cette direction, et c’est une très bonne nouvelle pour la diversité culturelle parisienne. 

 

 De plus, l’arbre est un merveilleux élément graphique et chacun y va de sa version.  Cesare Leonardi et Franca Stagi offrent des arbres rigoureux, de façon scientifique, mais d’autres artistes préfèrent voir un esprit plus fantasque à la Nature  comme Salim Karami). Avec “Nous les arbres”, la fondation Cartier redonne sa place à la Nature en nous rappelant  que nous devons tout faire pour la sauvegarder et la protéger. 

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Mon avis

LES + :

Un choix d’œuvres original et divers médiums représentés

Une formidable correspondance entre l’extérieur et l’intérieur, c’était vraiment le lieu idéal pour cette expo

LES – :

L’expo Nous les arbres à la Fondation Cartier reste relativement petite, dommage pour un thème aussi vaste, on reste un peu sur notre faim.

 

Et pour aller plus loin :

 

 

[/vc_column_text][vc_column_text css= ».vc_custom_1573602998415{background-color: #e0e0e0 !important;} »] Informations pratiques :

Plein tarif : 10€50

Tarif réduit : 7€

Du 12 Juillet – 10 Novembre 2019.

Fondation Cartier, pour l’art contemporain – 261, boulevard Raspail 75014, Paris

Tous les jours de 11 à 20 h, sauf le lundi.

Nocturne le mardi jusqu’à 22h.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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A propos charlotte piolti 5 Articles
Je suis nouvellement étudiante de l'école du Louvre et j'adore découvrir le monde, l'art et l'architecture ! Je cherche continuellement le beau autour de moi....et j'espère pouvoir vous donner envie d'aller le chercher vous aussi !

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