La collection Alana, chefs-d’œuvre de la peinture italienne

Alana's collection, Annonciation, Lorenzo Monaco, angel and Holy Virgin, exhibition Paris
(détail) Lorenzo Monaco, "L'Annonciation", vers 1420 - 1424, Collection Alana, Etats-Unis

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Du 13 septembre 2019 au 20 janvier 2020 au musée Jacquemart-André

 

Dans une exposition inédite, une partie de la collection la plus précieuse et la plus secrète est présentée au public. Immersion dans l’Italie de la Renaissance et de tous ses trésors au cœur d’un écrin muséal raffiné. La collection Alana, chefs-d’œuvre de la peinture italienne.

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Qui est Alana ?

Derrière ce nom mystérieux et exotique se cache un couple : Alvaro Saieh et Ana Guzman. C’est la contraction de leur deux prénoms qui a donné le titre « Alana ». D’eux, l’exposition ne nous apprend pas grand-chose. Alvaro Saieh, docteur en économie, est un milliardaire chilien et sa femme, Ana Guzman, architecte. Leur passion de l’art les pousse à rassembler une collection avec un projet intellectuel fort. Alvaro Saieh s’est exprimé sur ce projet dans ces termes « je voudrais créer un ensemble qui soit représentatif de l’art italien de la Renaissance mais aussi du sens que celui-ci peut avoir dans la culture d’aujourd’hui ». Ils ont réussi cet exploit de rassembler en deux décennies quelques 400 œuvres de la Renaissance italienne, cet effort se soldant par un succès, puisqu’elle est désormais considérée comme l’un des plus grands ensembles d’art italien ancien en mains privées.

Effectivement, la collection n’est pas visitable. Pour se faire le musée nous présente 75 peintures. C’est la première fois que le couple prête autant de pièces pour une exposition. Encore une fois, le musée Jacquemart-André révèle au public des merveilles de l’art et nous ravit. En effet, on se souvient de l’éblouissante exposition consacrée aux années romaines du Caravage et de ses suiveurs l’hiver dernier. L’institution avait réussi à présenter dix toiles du maître, dont sept qui n’avaient jamais été montrées à Paris, appartenant soit à des collections privées soit à des musées étrangers.

 

Des correspondances entre les deux collections

Un lieu d’exposition qui n’est pas choisi au hasard, puisque les anciens propriétaires de l’hôtel particulier étaient habités par un profond amour de l’art et avaient eux aussi la passion de la Renaissance italienne. Le conservateur du musée nous apprend que Alvaro Saieh apprécie ce musée et qu’il s’y rend régulièrement. En effet, ces deux collections sont de nature très proches tant par leur thème, les années charnières de la Renaissance, que par leur accrochage dans l’espace.

La présentation de la collection a été faite par M. Saieh lui-même. Il a fait le choix d’un retour à un accrochage traditionnel, les tableaux étant bords à bords et superposés sur l’ensemble du mur. L’agencement de la première salle reprend la scénographie de la collection Alana in situ et nous plonge dans leur univers.  C’est un choix non-conventionnel qui se trouve aux antipodes de ce qui se fait actuellement dans les musées, où le goût tend vers un dépouillement afin de permettre une certaine lisibilité. Le reste de l’exposition présente un parcours chronologique plus classique partant des ors des primitifs italiens  pour finir sur la révolution picturale du baroque.

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Une belle leçon d’histoire de l’art

Dans un aperçu magistral qui allie le plaisir du collectionneur à celui de l’historien, l’exposition montre les divers facettes des courants majeurs en invoquant Les Vies de Vasari, texte fondateur de l’histoire de l’art, en contextualisant les œuvres, mais toujours guidée par la finesse d’exécution et le traitement virtuose des formes et des couleurs. Les grands maîtres italiens sont présents : Fra Angelico, Paolo Ucello, Lorenzo Monaco, le Tintoret, ou encore Véronèse.

Cette exposition est en définitive une belle leçon d’histoire de l’art italienne résumée en quelques peintures bien choisies, mettant en lumière la richesse d’une collection en perpétuelle évolution. On regrette néanmoins que ne soit pas plus mis en valeur les ressemblances entre les collections Jacquemart-André et Alana autrement que par une courte vidéo en début de parcours. On vous recommande pour cela, de passer voir les salles italiennes du musée avant de pénétrer dans l’exposition !

Notre coup de cœur : une peinture d’Orazio Gentileschi, figurant une Annonciation, peinte à l’huile sur de l’ambre ! Une prouesse technique très rare pour un effet des plus baroques !

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Ouvert tous les jours y compris les jours fériés de 10h à 18h.

Nocturnes les lundis jusqu’à 20h30 en période d’exposition.

Plein tarif : 14,5 euros
Tarif réduit : 11,5 euros

Gratuit pour les moins de 7 ans

MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ, 158, boulevard Haussmann, Paris 8e

 : Saint-Augustin (ligne 9), Miromesnil (lignes 9, 13), Saint-Philippe du Roule (ligne 9)[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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A propos sophie picut 8 Articles
Sophie n'a pas peur du marathon des expositions parisiennes ! Infatigable, elle saura vous procurer les meilleurs conseils sur l'exposition du moment. Passionnée par la mode et le costume, vous la croiserez autour du Marais, du faubourg Saint-Honoré, rue de la Paix ou de Rivoli.

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